lundi 25 avril 2011

La solution ne saurait être militaire

Le ministre des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri, a déclaré lundi que la «solution ne saurait être militaire» au conflit en Libye où le peuple libyen devait pouvoir décider démocratiquement de son avenir.
«Pour le Maroc la solution (en Libye, ndlr) ne saurait être militaire», a affirmé Fassi Fihri lors d'un entretien à Rabat avec Omran Boukraa, vice-ministre libyen des Affaires étrangères, chargé des Affaires arabes.


La solution «devrait être nécessairement politique, ouverte sur l'avenir et permettant au peuple libyen de décider par lui-même et de manière démocratique de son avenir», a-t-il ajouté cité par l'agence marocaine de presse MAP.
Le ministre a souligné devant son interlocuteur que les résolutions du Conseil de sécurité (1970 et 197») ont appelé à «un cessez-le-feu immédiat, crédible et vérifiable, garantissant une protection efficace des populations civiles».
Ces résolutions, a dit le ministre, préconisent aussi un «dialogue politique inclusif qui réponde aux aspirations et demandes légitimes du peuple libyen sur le plan politique et socio-économique».
Selon Taieb Fassi Fihri «ces paramètres ont guidé justement l'action diplomatique du Royaume du Maroc (...) dans le cadre de sa contribution à la recherche d'une solution politique».
Le ministre a enfin a exprimé la préoccupation du Maroc «quant à la situation pénible» de la Communauté marocaine présente en Libye, demandant à Tripoli de prendre des «mesures appropriées pour assurer sa sécurité».
Quelque 100.000 ressortissants marocains vivaient dans ce pays, selon le gouvernement marocain, dont plusieurs milliers ont déjà été rapatriés.

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